"Maudits livres luthériens" : aux origines de la Réforme en France
"Maudits livres luthériens" : aux origines de la Réforme en France

III. Luther en français avant Calvin

34-35. La Sorbonne à l’assaut du groupe de Meaux

34. Determinatio facultatis theologiae Parisiensis super aliquibus propositionibus... Paris : [Pierre Vidoue pour] Jean Petit, [1524 ?].
35. Guillaume Farel, Determinatio Facultatis Theologie Parisiensis, super aliquibus propositionibus… [Bâle : Andreas Cratander], 1524.

   Après avoir condamné l’œuvre de Luther (avril 1521) puis celle de Melanchthon (1523), la Sorbonne s’en prend à « certaines propositions » diffusées par des prédicateurs du groupe de Meaux (no 34) : le rejet de l’intercession des saints et du purgatoire, l’accès direct à l’Écriture pour les laïcs. Martial Masurier et Pierre Caroli, directement visés, sont révoqués par Briçonnet, et sommés de se rétracter. Guillaume Farel fuit à Bâle, d’où il publie une réponse à la Sorbonne (no 35), sous la forme d’une édition pastiche de la condamnation de 1523 ; l’ouvrage est à son tour interdit en 1524.

34 (1/2) Bibl. nat. de France : RES. D. 7327
35 (2/2) Mazarine : 8° 25625-1


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